Envie d'un bon chinois pour petit budget ??
Dirigez vous vers la rue Volta, dans le 3ème arrondissement de Paris.
Métro : Arts et métiers, ligne 11
A 2mn à pied, prendre la sortie rue Turbigo côté des numéros pairs.
Petit restaurant qui ne paye pas de mine, celui où je vais est "chez Xu", au 9 rue Volta.
Des plats que j'ai goûtés, j'ai préféré le Pho. Soupe traditionnelle vietnamienne. Ils font aussi un très bon potage pékinois. Ainsi que tous les plats chinois et vietnamiens basiques que nous connaissons : bo bun, nouilles sautés, boeuf aux oignons, riz cantonais etc...
Vous préférez vous aventurez vers quelque chose de nouveau et d'inconnu ? N'hésitez pas à prendre une soupe aux tripes ou des tripes sautées. Dépaysement garanti. Personnellement je n'aime pas les tripes alors très peu pour moi.
Prix : soupe Pho 6€, un plat entre 6 et 8/9 euros.
Il y a aussi des "banh bao", plus connus sous le nom de "brioche chinoise" ici. Ce sont des brioches cuites à la vapeur, nature ou fourrées à la viande (porc le plus souvent). Un régal pour les papilles !
Bref, plein de saveurs, un très bon "pho" et un personnel gentil et accueillant. Ce restaurant ne vous ruinera pas et vous en ressortirez à coup sûr l'estomac et le porte monnaie bien remplis !!
La Cerise.
Une pincée d'envie. 3 volumes de photos. 7 volumes d'écriture. 5 volumes d'imagination. Un soupçon de littérature. Un peu de folie, beaucoup de vie. Mélangez tout ça et laissez reposer un instant. Dégustez.
Tu n'as qu'une vie, fais en bon usage // You got only one life, use it well
samedi 25 août 2012
Destin croisé (le mien) (2010)
Part 1 :
Moi j'habite à Paris, j'ai 23 ans. Ca m'fait penser à la photo. Paris et la photographie. C'est tombé comme un cheveux sur la soupe. Une envie, un conseil, un budget et c'est parti. En long en large et en travers, Paris ma jolie, tu finiras dans mon ordi. Je te photographie jour et nuit, je te shoot, je t'envie. Je t'aime et je te hais, mais sous mon objectif, je t'admire comme jamais. Je te cherche, je te fouille, je t'enfouis dans mon esprit. Paris my city, Paris my love comme je dis souvent. Je te shoot, je te prends, toi ma ville, toi ma charmante. Je t'aime comme je te hais, j'ai du mal à te quitter. Sous mon objectif je t'admire comme jamais. Tu me demandais pourquoi l'écriture, parce-que Paris, une de mes meilleures inspirations photographiques.
Part 2 :
J'me rappelle je me cherchais. Dans les tréfonds de Paname, j'y perdais toute mon âme. J'me suis rendu compte que j'aimais aider les autres, en voyant un mec pleurer à Jussieu, les quais. J'me cherchais j'me trouvais pas, j'étais perdue, j'me sentais nulle. L'école, les potes, surtout les potes. Embarquées dans le tourbillon de la jeunesse parisienne, j'ai oublié. Puis je me suis requinquée, j'ai dressé la tête et j'ai voyagé. Cette envie de donner grandissait en moi comme du lierre sur un mur. Renseignements pris me voilà débarquée, à l'IRTS Paris, ailleurs ça m'aurait bien fait chier !
Part 3 :
Pourquoi l'écriture ? Parce-que j'avais perdu tout ça. A Paris pas le temps, la java est là. La tête qui tourne, la vie qui défile. Plus le temps pour rien, pas envie d'me poser. Ca me manquait, j'en voulais, écrire, il fallait recommencer. Voilà pourquoi l'écriture, là où je t'ai croisée.
La Cerise.
Lettre à la plume (2010)
Tu es venue un beau matin, je ne sais plus vraiment comment ni pourquoi. Tu t'es pointée l'air de rien, besoin d'en parler, besoin de dire. Il faut qu'ça sorte. Ca a commencé par un blog, et oui, c'était la mode. Merci internet ? Le côté narcissique n'y est pas totalement pour rien non plus.
De fil en aiguille, des textes se sont créés, au rythme de mes doigts sur le clavier. Tu t'étais installée. Des tonnes de cahiers j'ai acheté, pas un seul n'a été rempli, je préférais la mélodie de l'azerty.
Pendant deux ans, ce quotidien, écrire, s'exprimer, il faut qu'ça sorte.
Un beau jour tout s'arrête. La panique s'installe, les mots ne sortent plus. Oh plume, où es-tu partie ? Tu m'as laissée là, seule face à cette terrible feuille blanche. De temps en temps tu passais me faire un petit coucou, bien discrète, il me semblait que tu te cachais au fond d'un trou. Tu étais là sans l'être, me laissant seule avec ma peur de ne plus jamais pouvoir écrire. Alors j'ai abandonné, je t'ai laissé filer, contre mon gré. Pendant trois ans tu n'étais plus là, toi ma plume, mon inspiration, mon envie d'écrire.
Quand un beau jour tu frappas à ma porte. Un tout petit "toc toc" qui me fit hésiter. Tu t'étais cachée sous forme d'option pour ma nouvelle formation. Là je t'ai sauté dessus, trop heureuse de te revoir, j'en ai profité. Les choses ont bien été faites, je suis avec toi maintenant.
Toi ma plume, tu as su revenir au moment opportun, quand une toute nouvelle vie s'imposait à moi. Tu m'as aidée, tu m'as portée. Maintenant que tu es avec moi, s'il te plait, reste là. Car sans toi il y a un vide, un trou, une certaine forme d'ennui.
La cerise.
vendredi 24 août 2012
Lettre au bonheur
Cher bonheur,
plusieurs fois tu as frappé à ma porte. Plusieurs fois j'ai cru que j'étais capable de t'accepter mais en fait, ce n'était pas si simple que ça !
Cette fois, cher bonheur, j'ai envie de te dire : je suis prête. Alors forcément, toujours dans un coin de ma tête je me demanderais ce qui va me tomber sur le bout du nez quand tout va bien, mais ceci est humain quand on est habitué(e) aux crasses de la vie non ?
Mais toi, bonheur, je suis bien décidée à t'accepter tel que tu es, avec tes défauts et tes qualités, ta perfection et tes si nombreuses imperfections. Mais on s'en fiche parce qu'on le sait. Le bonheur pur sans fissure n'existe pas, ou est artificiel et trop éphémère. Même non artificiel il est éphémère, mais au moins on est plus conscient de ce qui se passe.
Bonheur, toi qui va et qui vient, qui pointe le bout de ton nez lorsqu'on s'y attend le moins. Tu es loin d'être facile à accepter. Mais je t'aurais. Je me battrais jusqu'au bout s'il le faut, mais je t'aurais.
My friends, keep smiling !
(Haruki Murakami)
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