Tu n'as qu'une vie, fais en bon usage // You got only one life, use it well

samedi 30 juin 2012

Faute d'y aller, mangez-en !

Il y a quelques semaines une amie m'emmenait manger tibétain. Un resto tibétain pas cher et bon sur Paris ? Je fonce !!

Je connais un petit peu la cuisine tibétaine alors j'ai hâte de découvrir ce nouvel endroit même si je sais pertinemment que je prendrais les fameux momos, grand classique délicieux des hauts plateaux.

Et là, explosion de bonheur culinaire. Un menu chargé (entrée, plat, dessert). Des plats relevés mais fins, épicés mais pas trop. Pour les connaisseurs : les momos (qu'ils appellent momok dans ce restaurant) sont excellents ! Ce sont des bouchées à la vapeur n'ayant strictement rien à voir avec les bouchées chinoises que l'on peut trouver chez le traiteur du coin. Généralement ils sont aux légumes (épinards, fromage) ou à la viande (boeuf) accompagnés d'une sauce à base de tomates.

La première fois que j'y vais je prends donc les fameux momos et ne m'aventure pas trop dans la cuisine tibétaine. L'entrée était une soupe, simple et efficace. Quant au dessert, yaourt sucré au miel et graines de sésame. Facile mais bon et très bien pour terminer un repas.

Hier soir je retourne dans ce même restaurant avec, pour but, de mieux découvrir les plats tibétains. J'ai de nouveau opté pour une soupe en entrée. Oui, c'était soupe ou salade et ceux qui me connaissent bien savent que les crudités ne sont pas mes amies. 
     - Donc soupe au boeuf et au fromage de chèvre. Un délice. Le goût du chèvre n'était pas trop fort, juste ce qu'il fallait. Même ma moitié, qui n'est pas fan de fromage, a aimé. 
     - Plat principal : boulettes de boeuf à la coriandre et ses légumes. Pas mal même si on ne sentait pas assez la coriandre à mon goût. Je pense qu'ils ont eu la main légère afin d'européaniser le plat.
     - Dessert : boisson lactée au yaourt, sucre et citron. Au premier abord ça m'a fait pensé à un lassi (boisson indienne) mais en fait pas du tout ! Très bon, pas trop sucré et manque un chouille de citron (j'aime l'acidité). Mais j'y reviendrais.

En accompagnement j'ai choisi un "thé des moines" qui est un thé vert au jasmin et à la cardamome. Un véritable délice qui n'empêche pas de dormir.

Bref, pour les aventuriers culinaires, je vous conseille vivement ce restaurant. 
D'une parce-que les restaurants tibétains à prix raisonnables ne courent pas les rues à Paris. Les restaurants tibétains tout courts d'ailleurs, cher ou pas.

De deux parce-que c'est une vraie découverte pour les papilles et que le Tibet a sa propre identité culinaire.

De trois : la salle est vraiment agréable. Si vous allez au fond de la salle il y aura un lambris foncé qui mettra une ambiance cosy additionnée à l'ambiance bouddhiste naturellement présente.


Les prix : le plux avantageux est de prendre un menu. Tous ont un choix "plat entrée dessert" à 16,50€ ou 17,50€. Si vous prenez le menu à 22,50€ vous aurez en prime un quart de vin rouge ou rosé, un café ou un thé. 
Il y a aussi des menus spéciaux pour le midi, qui sont un peu moins chers. Je ne connais pas le contenu en revanche, n'étant allé au Yak que le soir.

A la carte les prix sont raisonnables et tournent entre 4€/6€ pour les entrées à 10€/15€ environ pour les plats principaux. 

Boissons : un choix intéressant de thé. En partant du "tchaï" tibétain (thé au lait au beurre salé de yak), passant par le "tchaï" indien (thé au lait et à la cardamome, sucré), et les classiques thés verts ou au jasmin...
Environ 4€.

Adresse : 15 bd du temple, 75003 PARIS
Métro REPUBLIQUE (lignes 3, 5, 8, 9, 11) ou FILLES DU CALVAIRE (ligne 8)


Avantage : pas besoin de réserver, le restaurant n'est pas blindé.

La cerise.



La princesse des glaces

Un livre qui vous rafraîchira cet été ! L'auteur vous embarque dans l'hiver suédois, les pieds dans la neige. Bon d'accord, j'exagère un peu, l'histoire principale ne tourne pas autour de la météo suédoise. 

C'est l'histoire d'une femme, ni jeune ni vieille, qui découvre le corps de sa meilleure copine d'enfance. Cette femme habite normalement à Stockholm mais pour des raisons que vous découvrirez par vous-même, est de retour dans son petit village d'enfance nommé Fjällbacka, sur la côte ouest suédoise. 
Cette femme n'est ni flic ni détective, c'est une écrivaine de biographies. Rien d'extraordinaire en soi. On pourrait presque se demander pourquoi c'est elle le personnage principal. Ca, je vous laisse le comprendre tout seul...
Grâce à ça, on ne voit pas vraiment le côté "enquête" du polar mais plutôt l'histoire personnelle de chaque personnage. C'est un point de vue intéressant et ça change des polars habituels avec le vieux flic alcoolo aigri, la jeune fliquette un peu paumée dans sa vie professionnelle et personnelle... Bref, vous connaissez le topo. Pour une fois on peut voir et vivre l'enquête d'un autre oeil et d'une autre perspective. Autant dire : ça fait du bien !
Car pour ma part j'ai beaucoup de mal à trouver un bon polar plein de suspens et qui n'est pas le même que le précédent lu.

Personnellement j'ai eu du mal à me plonger dans l'histoire. Et puis, sans m'en rendre compte, moins de 10 jours après l'avoir commencé j'avais fermé la dernière page du livre. On est embarqué(e)(s) dans l'histoire, on a envie de connaitre les personnages, de les découvrir et de savoir, de comprendre... Bref, un livre qui se dévore tout cru tout seul.

Une spirale agréable dans laquelle j'ai beaucoup apprécié tomber !

La cerise.



vendredi 29 juin 2012

Oublie tes magazines !


Aujourd'hui, je prenais tranquillement le métro sur la ligne 6, vous savez, celle à la couleur un peu bizarre vert turquoise. J'allais doucement de mon point A à mon point B lorsque d'un coup je sens comme quelqu'un qui essaye de bloquer la porte pour monter. Oui, vous savez ce moment typiquement parisien où le signal sonore annonçant la fermeture des portes a sonné, les portes se ferment mais le métro ne part pas. Je me retourne curieusement et là je vois une scène mille fois répétées : quelqu'un essaye de monter dans le métro à la fermeture des portes, alors que le prochain arrive dans 5 minutes à tout casser. 
Aujourd'hui c'était une jeune fille, armée d'un bagpack, les bras coincés dans la porte en train de vainement tenter de l'ouvrir. La pauvre n'eut point assez de force contre les mâchoires automatiques des wagons du métro parisiens, et dû abandonner. Seulement elle n'avait pas pensé à son petit sac "RELAY" qui lui, allait décidé de rester coincé dans la porte. Elle tire, s'époumone, tente de faire quelque chose mais rien ne fonctionne. Le métro démarre, et là, clairement, je crois rêver. La jeune fille se met à courir après son sac ! Une vraie scène de film en soi. Panique à l'intérieur du métro, des personnes essayent de faire quelque chose... Seulement, on n'allait quand même pas tirer l'alarme pour un ou deux magazines ! 

Petite question que je me pose à chaque fois que je vois ce genre de scène, où quelqu'un court après un métro alors que le suivant n'est que quelques minutes après. Ou encore lorsqu'une personne bloque les portes et se coince le corps entre les portes, et préfère retarder tout le monde et lui-même plutôt que de laisser le trafic se dérouler tranquillement : quel est l'intérêt ??

Alors bien sûr j'ai plusieurs réponses à cette question, mais aucune que je ne trouve vraiment valable : 

- rentrer plus vite chez soi. Oui mais à l'heure de pointe il y a un métro toutes les deux minutes
- être à l'heure à un rendez-vous. Heu, honnêtement, si vous avez 5mn de retard, êtes-vous réellement à ça près ? Et puis, avec nos téléphones portables, il est facile de prévenir la personne qui vous attend non ?
- et puis c'est tout !

Bref, dans le métro, il vaut mieux y aller à la cool. Sinon on fait tous un infarctus à 45ans vous ne pensez pas ??

La cerise.