Tu n'as qu'une vie, fais en bon usage // You got only one life, use it well

vendredi 30 novembre 2012

Des aiguilles et de la laine

Bonjour à toutes et à tous !

Vous voulez vous détendre ? Passer de bons moments entre amis ? Trouver un nouveau moyen de lâcher prise ? 

Voilà mon conseil du jour : le tricot !

Prenez une pelote, deux aiguilles (la taille correspondant à ce qu'il y a d'écris sur votre pelote !), un bon thé. Installez vous confortablement et c'est parti !

Point mousse, point jersey, point de blé, point de riz... Soyons fous/folles, créons sans nous arrêter. Pour nous, pour les autres, pour qui vous voulez !

Un pull, des mitaines, une écharpe, des gants... On a le choix. En plus on est en plein hiver, qui n'a pas envie de s'enrouler dans une belle pièce en laine toute moelleuse ?? 

Bref, rien de mieux que le tricot pour passer un bon moment avec soi-même, ou partager avec des inconnu(e)s ! 

Et pour ça, c'est ici que ça se passe : 


http://www.cafetricotstudio.com/

Cet endroit vous accueille du mardi au samedi, de 10h à 19h. Vous pouvez y aller et simplement vous poser pour tricoter. Ou encore pour acheter de la laine de belle qualité, prendre des cours de tricot ou simplement découvrir ce lieu atypique. C'est 2 rue Auguste Barbier, dans le 11ème.

Sur ce, je retourne à mes aiguilles :).

La Cerise.


jeudi 29 novembre 2012

Out

Roman de l'écrivaine Natsuo Kirino, j'ai été assez mitigée en le lisant. Prise entre le sentiment de vouloir fermer le bouquin et ne pas continuer, et celui de le terminer le plus vite possible afin d'en connaitre le dénouement. 

Pour commencer, j'ai trouvé l'écriture (ou est-ce la traduction ? Mystère) assez mauvaise. Pas super fluide, quelques fautes de grammaire ou de liaison. Je suis peut-être trop exigeante mais quelques tournures m'ont vraiment parues bizarre et pas particulièrement françaises. 

Enfin, l'histoire étant relativement bien ficelée, les personnages étant attachants, attachiants et intrigants, je me suis accrochée jusqu'au bout et j'ai terminé l'histoire. Même si par moment on se perd un peu...

Ce qui m'a motivée avant tout c'est le côté japonais du livre. Je me suis découvert une nouvelle passion pour la littérature japonaise cet été (avec "Les bébés de la consigne automatique" dont j'ai également fais un article) et dorénavant tout ce qui y a attrait, je prends. 

Ce qui fait, selon moi, le petit plus de la littérature japonaise, et donc de ce bouquin "Out", même s'il n'est pas terrible, c'est que l'image qu'on a du Japon est assez lisse. On voit les japonais comme des personnes très respectueuses et rentrant dans le moule du travail dès qu'il le faut. Mais dans ce bouquin, tout comme dans "Les bébés de la consigne automatique", c'est cette violence de dingue qui en sort qui fait qu'on accroche. Des tortures, des meurtres... Le côté obscure des écrivains japonais ressort beaucoup dans leurs livres. On voit aussi un côté "cloîtré" dans les esprits des personnages, en combat avec leurs actes ; ainsi que le côté respect, politesse, et autre "il faut bien présenter". Enfin, tout ceci n'est que mon point de vue. 

En tout cas, ce livre ne m'a pas emmenée très loin, et j'ai été déçue. Je ne vous le conseille pas spécialement, et si vous aimez la littérature japonaise, jetez-vous plutôt sur les Murakami (Ryû autant que Haruki).

Cordialement, chers lecteurs.

La Cerise.


jeudi 22 novembre 2012

Franck Thilliez, maître du polar ?

J'avais déjà fait une rubrique sur un de ses livres, "Fractures". Depuis, j'en ai enchaîné quelques autres : "La Mémoire Fantôme", "Vertiges", "Syndrome [E]" et actuellement je relis "La Chambre des Morts".

Je vous fais un petit article sur cet écrivain car il vaut vraiment le détour et qu'il n'est pas aussi connu que ses compères Grangé et Chattam.

Franck Thilliez c'est un écrivain d'une quarantaine d'année. Un peu barré dans sa tête je pense, vu ce qu'il écrit. La plupart de ses histoires se situent dans le nord de la France (d'où il est originaire) mais il nous fait aussi de temps en temps voyager un peu en Bretagne, Ile de France ou quelques pays ensoleillés comme le Maroc ou l'Egypte. Même si pour ces voyages il nous emmène aussi dans des endroits et des histoires glauques et morbides.

Si vous aimez la psychiatrie et autres troubles cérébraux, foncez et n'hésitez pas.
Thilliez vous emmènera dans les bas fonds du cerveau humain, de ses fonctionnements et dysfonctionnements.

Personnellement s'il y a bien un auteur dont je peux lire les livres d'affilé sans me lasser, c'est Franck Thilliez. Autant les personnages reviennent et évoluent d'un livre à l'autre, autant les histoires se suivent et ne se ressemblent pas.

Un auteur à ne pas manquer.

La Cerise


jeudi 15 novembre 2012

La couleur des sentiments


Un best-seller comme on dit. Un livre mis rapidement sur grand écran, qui a eu beaucoup de succès. Certains diront que c'est un livre pour femmes, plein de bons sentiments. Peut-être pour les femmes oui, mais certainement pas plein de bons sentiments.

Personnellement, ce livre m'a touchée. Un peu de difficulté à réellement me plonger dedans, mais une fois les deux trois premiers chapitres passés, on est happé sans pouvoir se détacher des personnages qu'on découvre. 

Synopsis (piqué sur Amazon) :

Jackson, Mississippi, 1962. Dans quelques mois, Martin Luther King marchera sur Washington pour défendre les droits civiques. Mais dans le Sud, toutes les familles blanches ont encore une bonne noire, qui a le droit de s'occuper des enfants mais pas d'utiliser les toilettes de la maison. Quand deux domestiques, aidées par une journaliste, décident de raconter leur vie au service des Blancs dans un livre, elles ne se doutent pas que la petite histoire s'apprête à rejoindre la grande, et que leur vie ne sera plus jamais la même.


Bon, là comme ça ça ne parle pas forcément. Des blancs, des noirs, des domestiques et du racisme. Rien d'exceptionnel dans le Mississipi en 1962. Seulement la tournure que prennent les choses est tout à fait étonnante. Les personnages qui peuplent ce livre sont à la fois aimables, détestables, claquables, enviables et autres discutables. Mais aussi courageux ou lâches, garce ou adorable, compréhensif ou carrément méchant... Bref, tout un tas de sentiments mélangés qui vous feront adorer ce livre qui vaut vraiment le détour. 

C'est bien écrit, l'histoire est belle, et on n'a pas envie que ça s'arrête. On veut une suite, rester avec les domestiques, les blancs, les enfants. On veut connaitre leur futur, ce qu'ils vont devenir... Mais ça, ce sera à votre imagination de le créer.

La Cerise.