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jeudi 29 novembre 2012

Out

Roman de l'écrivaine Natsuo Kirino, j'ai été assez mitigée en le lisant. Prise entre le sentiment de vouloir fermer le bouquin et ne pas continuer, et celui de le terminer le plus vite possible afin d'en connaitre le dénouement. 

Pour commencer, j'ai trouvé l'écriture (ou est-ce la traduction ? Mystère) assez mauvaise. Pas super fluide, quelques fautes de grammaire ou de liaison. Je suis peut-être trop exigeante mais quelques tournures m'ont vraiment parues bizarre et pas particulièrement françaises. 

Enfin, l'histoire étant relativement bien ficelée, les personnages étant attachants, attachiants et intrigants, je me suis accrochée jusqu'au bout et j'ai terminé l'histoire. Même si par moment on se perd un peu...

Ce qui m'a motivée avant tout c'est le côté japonais du livre. Je me suis découvert une nouvelle passion pour la littérature japonaise cet été (avec "Les bébés de la consigne automatique" dont j'ai également fais un article) et dorénavant tout ce qui y a attrait, je prends. 

Ce qui fait, selon moi, le petit plus de la littérature japonaise, et donc de ce bouquin "Out", même s'il n'est pas terrible, c'est que l'image qu'on a du Japon est assez lisse. On voit les japonais comme des personnes très respectueuses et rentrant dans le moule du travail dès qu'il le faut. Mais dans ce bouquin, tout comme dans "Les bébés de la consigne automatique", c'est cette violence de dingue qui en sort qui fait qu'on accroche. Des tortures, des meurtres... Le côté obscure des écrivains japonais ressort beaucoup dans leurs livres. On voit aussi un côté "cloîtré" dans les esprits des personnages, en combat avec leurs actes ; ainsi que le côté respect, politesse, et autre "il faut bien présenter". Enfin, tout ceci n'est que mon point de vue. 

En tout cas, ce livre ne m'a pas emmenée très loin, et j'ai été déçue. Je ne vous le conseille pas spécialement, et si vous aimez la littérature japonaise, jetez-vous plutôt sur les Murakami (Ryû autant que Haruki).

Cordialement, chers lecteurs.

La Cerise.


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